L'autodétermination du point de vue des gestionnaires
Dans le cadre de sa maîtrise, Louis-Simon Maltais, boursier de l’Institut, s’est intéressé à la manière dont les gestionnaires perçoivent l’autodétermination des personnes ayant une déficience intellectuelle, mais aussi au rôle qu’ils peuvent jouer dans le développement de l’autodétermination.
Nous lui avons adressé quelques questions pour mieux comprendre son parcours et ses découvertes.
Racontez-nous une découverte inusitée de votre projet?
Ce qui m’a le plus étonné, c’est le temps que les gestionnaires ont pris pour répondre aux questions de l’entrevue. J’avais prévu une durée maximale de 45 minutes par entrevue. Or, la plupart des gestionnaires ont partagé leurs réflexions durant plus d’une heure! Je crois que cela démontre l’importance qu’ils accordent à partager une opinion concernant l’autodétermination des personnes présentant une déficience intellectuelle.
Quelle est selon vous sa principale retombée?
Cette recherche propose aux intervenants et aux gestionnaires de nouvelles façons de développer l’autodétermination, que ce soit de façon administrative ou clinique. Les résultats permettent aussi de concevoir l’autodétermination selon la perspective des gestionnaires, soit sous un angle de droits, de principes, d’objectifs, de besoins et de capacité.
Et maintenant que votre projet est terminé, quels sont vos prochains objectifs?
Je débute actuellement un doctorat en psychopédagogie à l’Université de Montréal. Ma thèse sera liée à mon mémoire. Elle portera sur la création d’un programme sur l’autorégulation des personnes présentant une déficience intellectuelle afin d’accroître leur autodétermination et leur participation sociale.
Pour en savoir plus, consultez le mémoire de Louis-Simon Maltais.