Recherche nouveautéÊtre compris de tous : des chercheurs s’allient à Victoriaville pour relever le défi
Une équipe de chercheurs dirigée par Edith Jolicoeur s’associe à la ville de Victoriaville pour rendre accessible et compréhensible l’information à l’ensemble de leurs citoyens, y compris les personnes ayant une déficience intellectuelle.
Avant-gardiste en matière d’inclusion, la ville de Victoriaville veut changer sa façon de communiquer avec ses citoyens, en particulier ceux en situation de handicap. Non seulement elle aspire à ce que ses citoyens en situation de handicap trouvent plus facilement l’information dont ils ont besoin, mais aussi à ce qu’ils la comprennent mieux. Elle réfléchit à une méthode pour y arriver depuis longtemps. « J’ai découvert l’enthousiasme de la ville lors d’un Rendez-vous de l’Institut. Les représentants étaient déjà convaincus des bienfaits de l’inclusion. Le financement obtenu récemment nous a donné un nouvel élan pour mettre en place nos idées », explique Edith Jolicoeur.
Ce financement, il provient de Normes d’Accessibilité Canada. L’organisation publique élabore les normes d’accessibilité pour le gouvernement fédéral, ses ministères et toutes les organisations qui s’y rattachent. Et, avec son projet, l’équipe vise en plein dans le mille. Elle identifie les pratiques en communication inclusive à déployer, documente la manière dont elles s’appliquent dans les organisations publiques ainsi que les obstacles à éliminer pour y parvenir.
« Nous espérons que les recommandations qui émaneront de ce projet serviront aux organisations publiques. C’est vraiment dans cette optique qu’on le fait » – Edith Jolicoeur.
La chercheuse et son équipe forment actuellement les employés de la ville qui appliqueront les pratiques en communication inclusive dans leurs outils (ex. site web, avis publics). Tout au long du projet, ces derniers seront jumelés à des personnes en situation de handicap pour obtenir des rétroactions sur les travaux accomplis. Les membres du comité Accessibilité de la ville de Victoriaville, qui représente les personnes en situation de handicap, et la communauté rattachée à l’Arche Canada de Trois-Rivières, qui représente les personnes ayant une déficience intellectuelle, ont accepté de se joindre au projet.
